Genre | Chanson |
---|---|
Date (CEST) | 2020-06-21 08:27:40 |
Group | JUST |
Size | 59 MB |
Files | 10 |
M3U / SFV / NFO |
Alain_Souchon-Ame_Fifties-FR-CD-2019-JUST
Infos
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Tracklist (M3U)
# | Filename | Artist | Songname | Bitrate | BPM |
---|---|---|---|---|---|
1 | 01-alain_souchon-ame_fifties.mp3 | Alain Souchon | Âme Fifties | 260 | Unknown |
2 | 02-alain_souchon-presque.mp3 | Alain Souchon | Presque | 256 | Unknown |
3 | 03-alain_souchon-ici_et_la.mp3 | Alain Souchon | Ici Et Là | 280 | Unknown |
4 | 04-alain_souchon-debussy_gabriel_faure.mp3 | Alain Souchon | Debussy Gabriel Fauré | 241 | Unknown |
5 | 05-alain_souchon-un_terrain_en_pente.mp3 | Alain Souchon | Un Terrain En Pente | 243 | Unknown |
6 | 06-alain_souchon-ronsard_alabama.mp3 | Alain Souchon | Ronsard Alabama | 246 | Unknown |
7 | 07-alain_souchon-irene.mp3 | Alain Souchon | Irène | 256 | Unknown |
8 | 08-alain_souchon-on_sramene_les_cheveux.mp3 | Alain Souchon | On s'ramène les cheveux | 265 | Unknown |
9 | 09-alain_souchon-on_saimait.mp3 | Alain Souchon | On s'aimait | 236 | Unknown |
10 | 10-alain_souchon-ouvert_la_nuit.mp3 | Alain Souchon | Ouvert La Nuit | 257 | Unknown |
NFO
Artist.......: Alain Souchon
Album........: ┬me Fifties
Label........: Parlophone
Genre........: Chanson
Catnr........: 0190295457709
Source.......: CD (LP)
Rip.date.....: 2020-06-21
Str.date.....: 2019-10-18
Quality......: 254kbps/44.1kHz/Joint Stereo
Url..........: http://www.alainsouchon.net/
track title time
1. ┬me Fifties 3:39
2. Presque 3:16
3. Ici Et Lα 3:05
4. Debussy Gabriel FaurΘ 3:43
5. Un Terrain En Pente 3:46
6. Ronsard Alabama 1:46
7. IrΦne 4:10
8. On s'ramΦne les cheveux 2:48
9. On s'aimait 3:09
10. Ouvert La Nuit 3:06
Runtime 32:28
Size 59.28
Release Notes:
Alain Souchon û ┬me fifties
½ Ferme les yeux vois / Un ballon qui sÆennuie / Sur la plage du Crotoy ╗ : ces
trois vers ouvrent Γme fifties û la chanson comme lÆalbum auquel elle donne son
titre. Et ce ½ Ferme les yeux vois ╗ nous dit tout du pouvoir de la chanson en
gΘnΘral et de la chanson dÆAlain Souchon en particulier. ½ Ferme les yeux vois
╗, cÆest α la fois lÆΘmotion qui le touche et qui va nous bouleverser, mΩme si
nous ne lÆavons pas connue nous-mΩmes, puisque nous nÆΘtions pas tous des jeunes
gens des annΘes 50. Mais quand il nous raconte ½ Dans le Radiola / AndrΘ
Verchuren / Les enfants soldats / Dans les montagnes algΘriennes ╗, on y est
soudain. Des objets, des sons, des images dÆalors, mais nul vertige du
rΘtroviseur ou de lÆavant-cÆΘtait-mieux. ½ Je ne regrette pas cette Θpoque,
dit-il. Mais cÆest α ce moment que jÆai dΘcouvert le monde. ╗ Alain Souchon est
ainsi, naviguant entre le monde tel quÆil est et le monde tel quÆil le sent.
Depuis longtemps, nous avons pris lÆhabitude de le regarder α travers ses yeux
et ce retour est un ΘvΘnement. Il nÆavait pas arrΩtΘ de chanter mais onze ans se
sont ΘcoulΘs depuis son dernier album de nouvelles chansons. Onze ans, vraiment
? Oui, cela fait bien onze ans. Certes, il nÆΘtait pas parti trop loin. En 2011,
il a sorti └ cause dÆelles, qui prΘsentait les chansons qui, de son enfance α
ses dΘbuts, ont fait quÆil est ce chanteur-lα. Puis, en 2014, Laurent Voulzy et
lui ont enfin publiΘ lÆalbum en duo quÆils promettaient depuis si longtemps. Et
donc, si lÆon compte bien, le dernier album de chansons nouvelles dÆAlain
Souchon date de 2008 û ╔coutez dÆo∙ ma peine vient. LÆalbum ┬me fifties avait eu
un prΘlude en 2016, avec la chanson Ouvert la nuit Θcrite pour le gΘnΘrique du
troisiΦme film rΘalisΘ par ╔douard Baer û ½ On sÆaime pas / Mais on sÆaime / ╟a
ira pas / Mais τa ira quand mΩme ╗. Elle viendra clore lÆalbum, les neuf autres
chansons Θtant nΘes du mΩme grand chantier ouvert aprΦs la trΦs longue tournΘe
avec Laurent Voulzy. Il a pris le temps de vivre une autre vie, de faire de la
musique avec ses fils Ours et Pierre Souchon, de sÆabreuver α mille sources. Par
exemple, puisquÆAlain Souchon nÆa jamais cessΘ dÆΩtre attentif α lÆactualitΘ
tout en ne cachant pas le poids de la chanson ancienne dans sa mΘmoire, il sÆest
souvenu de vers saisissants dans la Complainte de Mandrin, colportΘe dans nos
mΘmoires depuis quelques siΦcles : ½ MontΘ sur la potence / Je regardai la
France ╗. SÆimaginant sur une des hauteurs surplombant le bassin parisien, α
Meudon ou α Mantes, il Θcrit dans Un terrain en pente : ½ Je regarde la France /
Avec ses lumiΦres / Ses souffrances / JÆvois au bord de lÆEure / Une usine quÆon
vend / Et des hommes qui pleurent / Devant ╗. Car il y a beaucoup de la rΘalitΘ
du monde dans ┬me fifties. Et pas seulement des crises qui font les gros titres
des journaux. Comme toujours, il pense aux voies qui fabriquent les destinΘes.
Il se souvient quÆil a ΘtΘ un tout jeune garτon fascinΘ par le rockÆnÆroll dans
une famille qui rΘvΘrait la musique classique. Il en rΘsulte Debussy Gabriel
FaurΘ, chanson sur la lutte des classes culturelle, dont le texte a ΘtΘ tissΘ
avec David McNeil sur une musique de Pierre Souchon : ½ CÆest vrai
Faubourg-Saint-HonorΘ / Debussy Gabriel FaurΘ / CÆest loin de Memphis Tennessee
/ Gabriel FaurΘ Debussy / Belles cessez de nous ignorer / Debussy Gabriel FaurΘ
/ On fait de la musique aussi ╗. Il se souvient aussi que, dans son adolescence,
il a eu la chance de pouvoir dΘcouvrir Rimbaud dans la bibliothΦque de ses
parents. DÆo∙ la chanson Ici et lα, mΘditation sur le hasard ½ Ces quarante
mΦtres de goudron / Qui nous sΘparent ╗. Depuis ce temps-lα, Souchon nÆa cessΘ
de se dΘlecter des poΦtes qui lÆont construit. Alors, pour la premiΦre fois de
sa carriΦre, il collabore avec un grand bluesman du passΘ, Pierre de Ronsard,
dont il envoie quelques vers en AmΘrique : ½ Jamais lÆhomme avant quÆil meure /
Ne demeure / Heureux parfaitement / Car toujours avec la liesse / La tristesse /
Se mΩle secrΦtement ╗ transportant le poΦte du XVIe siΦcle en Alabama. Avec
Laurent Voulzy, il met en scΦne un hobo cachΘ dans un train de marchandises au
pays de la country et des chevaux. CÆest IrΦne, chanson dÆamour brisΘ : ½ Il
ferme les yeux voit la scΦne / Quand au milieu de la nuit / Elle lui a dit ½ je
mÆennuie ╗ / Et quÆelle a quittΘ le domaine / Triste western ╗. Souvenirs et
mythes se mΩlent aussi dans lÆautobiographie gΘnΘrationnelle dÆOn sÆramΦne les
cheveux, dans lequel ½ un pÆtit cafard capillaire ╗ dÆhomme m√r voisine avec la
rencontre historique de Jagger et Richards au hasard dÆun train de banlieue en
1961 û ½ Sur celle-lα cÆest le jeune Mick / Sur le quai dÆla gare / Qui regarde
les disques / De lÆautre lascar ╗. Mais Souchon ne croit pas que la chanson
doive tout dire, comme lorsquÆil laisse en suspens les derniers mots que
lÆauditeur imagine pour On sÆaimait. On les devine dÆautant mieux que, pendant
toute la chanson, le piano danse une dr⌠le de valse cabossΘe qui rappelle
Vincent Delerm. Pas Θtonnant : cÆest Delerm qui joue. Car, dans la genΦse dÆ┬me
fifties, les complicitΘs comptent beaucoup : Ours et Pierre Souchon sont lα dÆun
bout α lÆautre du travail, Laurent Voulzy et David McNeil restent fidΦles,
╔douard Baer donne les phrases sur lesquelles se construira la chanson Presque û
½ CÆest presque toi, presque moi / Ces amoureux dans la cour / CÆest presque
nous, presque vous / CÆest presque lÆamour ╗ à Deux nouveaux venus apparaissent
dans la galaxie Souchon û ½ des gens intelligents, profonds ╗, se rΘjouit-il. Ce
sont ClΘment Ducol (vu chez Camille, Laurence ╔quilbey, Kyrie Kristmanson,
Vianneyà) aux arrangements et Maxime Le Guil (Vincent Delerm, Camille,
Christopheà) α la rΘalisation. Les chansons dÆ┬me fifties connaεtront trΦs vite
la scΦne, puisquÆAlain Souchon prend la route dΦs cet automne, aprΦs le Palais
des Sports. Il retrouvera un plaisir de la tournΘe qui a beaucoup nourri cet
album û ½ α lÆarriΦre dÆune bagnole, regarder la France ; cÆest tellement beau
╗. Peut-Ωtre dÆailleurs est-ce pour cela quÆil y a autant de lieux qui semblent
familiers dans ces chansons. Une fois de plus, il nous montre un miroir. CÆest
lΘger, cÆest sΘrieux, cÆest dense, cÆest joyeux. Il essaie de rΘsumer : ½
Guilleret dans la gravitΘ. ╗ De la chanson, en somme. ╟a tombe bien : on en
avait vraiment besoin.